Si un nutriment fait défaut ou est présent en excès dans notre alimentation, l'activité cellulaire est perturbée et les processus métaboliques dysfonctionnent, voire s'arrêtent.
Les nutriments contenus dans les aliments permettent aux cent mille milliards de cellules de notre corps de remplir leurs fonctions de manière optimale. Ils sont donc essentiels au maintien des fonctions corporelles de base et de la vie.
Notre organisme est en effet une véritable usine chimique qui fabrique des hormones, des anticorps, des tissus, des enzymes, des neurotransmetteurs etc., des millions d'actions et de réactions l'animent à chaque seconde et cette biochimie nécessite des substances que nous devons manger absolument: acides gras, acides aminés, glucose sans oublier les précieuses vitamines et oligo-éléments qui sont des catalyseurs.
Si un nutriment fait défaut ou est présent en excès dans notre alimentation, l'activité cellulaire est perturbée et les processus métaboliques dysfonctionnent, voire s'arrêtent.
Penser la nourriture de cette manière c'est aller au-delà des calories ou des grammes. C'est s'intéresser à la composition des aliments et de leurs meilleurs potentiels préventifs et curatifs pour maintenir l'organisme en bonne santé.
La thérapie nutritionnelle a ses origines dans l'Antiquité. On retrouve déjà des conseils diététiques dans les plus anciens écrits de la Grèce antique en passant par la Chine, l'Egypte, l'Inde, la Perse et l'Europe. Le principe est d'identifier et de traiter la cause sous-jacente des symptômes ou des problèmes de santé d'un individu en fonction de la personne dans son ensemble, puis de recommander un plan de style de vie révisé comprenant des aliments, des nutriments et des suppléments appropriés.
L'approche de la maladie et la conception même de la santé sont donc loin de celles de la médecine conventionnelle qui sont de combattre les symptômes.
La nutrithérapie part du constat qu'un nombre important de nos maux sont induits par nos modes de vie moderne et notre alimentation déséquilibrée. Nous parlons aujourd'hui en effet de maladies de civilisation (obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires, cancer etc).
En d'autres termes, en nous civilisant, nous nous sommes créés des maladies.
Le nutrithérapeuthe optimise les fonctions de l'organisme, prévient et co-traite des pathologies par la rééducation alimentaire en introduisant progressivement mais durablement de nouvelles habitudes alimentaires, les régimes court terme ayant un intérêt très limité. Il identifie et corrige les déficits et/ou surcharges nutritionnels ainsi que les dys-fonctionnements métaboliques et utilise les aliments, les vitamines, les minéraux, les acides gras, les acides aminés, les probiotiques et, le cas échéant, la phytothérapie et autres molécules naturelles.
Le nutrithérapeuthe ne cible pas une pathologie, ni ne pose de diagnostic (sauf s'il est médecin), il prend en charge une personne dans son ensemble pour arriver à un état d'homéostasie. Il pourrait donc être décrit comme un « mécanicien » qui régule et ré-équilibre les rouages ou mécanismes biochimiques de cette époustouflante machine qu'est le corps humain, de manière à obtenir un état d'équilibre dynamique pérenne.
De part ma première formation en “nutri-détoxicologie”, j’utilise, en plus de l’alimentation et de la micro-nutrition, la phytothérapie et autres solutions naturelles afin de détoxifier le corps en douceur et selon le rythme de chacun.
Par ailleurs, la nutri-détoxicologie apporte une conscientisation des sources toxicologiques qui peuvent impacter la santé du patient. Elle vise à éloigner ce dernier des sources toxicologiques auxquelles il est exposé (amalgames dentaires, métaux lourds, tabac, alimentation ultra-transformée, médicaments en excès ou contenant des additifs non tolérés, perturbateurs endocriniens …etc.).